La chaise bleue

La Chaise Bleue

Voilà des jours, des semaines ou des années
Que j’errais dans le désert rocailleux de mon être.
Cherchant en vain le caillou, dans ce Reg damné,
Qui saurait de son tranchant, saigner mon paraître.

Vidant mon regard sur mon horizon lunaire,
Je vis à son pied un mirage d’une autre ère.
Une Chaise Bleue, sur la peau de ma terre
Narguait le gris dégueuli de la pierre des enfers.

Intriguée par son impertinente présence,
J’enjambai alors, les failles de mon ignorance.
Contournant mes croyances « à l’eau de roche »,
Je m’assis et mon monde vibra d’un son de cloche.

Des rires en grelots se lièrent aux chevilles de mon existence,
M’offrant un spectacle à faire fleurir ma chair.
Trois femmes sous mes yeux mirent à nue ma conscience
Dans un tableau féérique, un reflet bleu clair.

Une femme Enfant dansa sur le parquet de mes peurs
Elle était femme de ma vie.
Une femme Mère valsa le courage dans mon intérieur
Elle était femme de ma vie.
Une femme Amante embauma mon lit d’enivrantes senteurs.
Elle était femme de ma vie.

Voilà des jours, des semaines ou des années
Les larmes du ciel sur ma tête se sont penchées.
Elles ont béni d’éclairs ma terre défrichée
Et rempli mes rivières d’eau de pluie bleutée.

Je me tiens debout sur la Chaise Bleue…

Iloa

bonjour Iloa,

je lis votre texte comme le mélange d'un tableau surréaliste et d'un extrait de la vie de Buddha
sympa

par contre, j'avoue avoir un peu envie d'élaguer ou de restructurer
pour mettre plus en musique
et ne pas l'encombrer d'accessoires... qui m'alourdissent la lecture

(exemples: je vis à son pied un mirage d'une autre ère
ou
Je m’assis et mon monde vibra d’un son de cloche)


mais comme d'hab,
ce ne sont-ce qu'impressions de moije
et d'autres trouveront, qu'au contraire... !

amicalement,

A la premiere lecture jy trouve repetitions et lourdeurs, a la seconde je ressens mieux les couleurs et comme Frederic le surrealisme du tableau. Un drole de melange, pour l'oeil et la langue. Merci!

C'est vrai qu'il y a de la lourdeur dans mon poème. Mais elle était là, en moi, lorsque je l'ai écrit. Peut-être que le fait de sublimer mes ressentis, à travers le surréalisme fait que j'en fait justement un peu trop.
J'ai déjà reçu la même critique concernant la musicalité des même vers cités par Frédéric Prunier...ce n'est donc pas un ressenti unique.
Ellastique...merci d'avoir poussée vers une seconde lecture. Il le faut parfois...Et surtout, merci de m'avoir offert ta critique.

Amitié,


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La Modération >
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Beaucoup trop de "je-me-moi-ma-mon"... mais ce n'est qu'une impression personnelle !

PS : Trois femmes sous mes yeux mirent à nu ma conscience , le "nu" ne s'accorde pas.

Bonjour
Curieux mélange, vraiment.... Le surréalisme d'une chaise bleue et l'intimité de ces femmes dont on est en droit de se demander s'il ne s'agit pas de la même.
A mon sens le sujet aurait mérité une forme plus romantique, Je conçois que le romantisme ne soit plus à la mode, mais il est des sujets sur lesquels on ne s'en passe que difficilement.
De belles images ont émaillées ma lecture, et pour elles, merci.

Amicalement
Philippe