Le laideron et l'Apollon
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Le laideron et l'Apollon
Sur un banc assis, n’attendant que sais-je
Je vis surgir en ces lieux un laideron.
A sa vue, las, je ratai mon arpège
Tant elle, la vilaine, me causa mouron.
Mélodie fredonnée vite oubliée
Sa laideur me laissant coi, un peu froid.
Par Aphrodite, assurément lassée
De beauté distribuer, elle n’y eu droit
Ses habits, un tantinet surannés
N’arrangeant pas d’elle la présentation
Complétaient la désolante vision
De celle, par dame nature, point gâtée.
Survint un Apollon, beau comme un Dieu.
Oh la nuance, Amis, entre le Mieux
Et ce que l’on peut trouver de pire.
Ce fossé qui les sépare, un empire.
Brun ténébreux, sourire, le teint halé
Athlète, compétition, puissant musclé
Et, achevant cet élégant tableau
A sa main, un adorable marmot.
Ô la lumière en cet instant, Amis
Que dans les yeux de la marâtre je vis
Prétendait-elle à ce prince charmant
Elle qui par sa mise, ferait fuir manant
Il allait d’un seul regard sans doute
Humilier l’horrible, oh la déroute.
Point n’en fut, Eros, bien au contraire
Avait, de sa flèche, percé la paire.
L’enfant était le leur, fruit de l’Amour
D’une laissée pour moche et d’un dieu grec.
Il prit sa main, pour lui plus rien autour
Ne comptait, que sa belle sans atours.
L’image ne peut suffire à l’Amour,
Beauté de l’Ame vaut tous les atours…
Je vis surgir en ces lieux un laideron.
A sa vue, las, je ratai mon arpège
Tant elle, la vilaine, me causa mouron.
Mélodie fredonnée vite oubliée
Sa laideur me laissant coi, un peu froid.
Par Aphrodite, assurément lassée
De beauté distribuer, elle n’y eu droit
Ses habits, un tantinet surannés
N’arrangeant pas d’elle la présentation
Complétaient la désolante vision
De celle, par dame nature, point gâtée.
Survint un Apollon, beau comme un Dieu.
Oh la nuance, Amis, entre le Mieux
Et ce que l’on peut trouver de pire.
Ce fossé qui les sépare, un empire.
Brun ténébreux, sourire, le teint halé
Athlète, compétition, puissant musclé
Et, achevant cet élégant tableau
A sa main, un adorable marmot.
Ô la lumière en cet instant, Amis
Que dans les yeux de la marâtre je vis
Prétendait-elle à ce prince charmant
Elle qui par sa mise, ferait fuir manant
Il allait d’un seul regard sans doute
Humilier l’horrible, oh la déroute.
Point n’en fut, Eros, bien au contraire
Avait, de sa flèche, percé la paire.
L’enfant était le leur, fruit de l’Amour
D’une laissée pour moche et d’un dieu grec.
Il prit sa main, pour lui plus rien autour
Ne comptait, que sa belle sans atours.
L’image ne peut suffire à l’Amour,
Beauté de l’Ame vaut tous les atours…
Marchevêque- Nombre de messages : 199
Age : 63
Date d'inscription : 08/09/2011
Amusant
Mariage amusant entre des formules légèrement désuètes et le champs lexical de la mocheté, qui est pour le coup en adéquation avec le titre.
Des phrases un peu tirées par les cheveux façon Yoda (Avec toi, la force sera....) mais une historiette qui se tient, racontée avec humour.
Je l’aurais bien vue fredonnée par Brassens, tiens..
Des phrases un peu tirées par les cheveux façon Yoda (Avec toi, la force sera....) mais une historiette qui se tient, racontée avec humour.
Je l’aurais bien vue fredonnée par Brassens, tiens..
onmyown- Nombre de messages : 4
Age : 38
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Le laideron et l'Apollon
Autant, j'étais "rentrée" dans ton premier poème dont le rythme m'avait transporté, autant, celui-ci ne réussit pas à m'accrocher...
Et puis, ces derniers vers, qui sonnent comme une morale me gênent un peu.
Mais pour la forme, je ne suis pas habilitée, alors je ne me permettrais pas de te juger.
Et puis, ces derniers vers, qui sonnent comme une morale me gênent un peu.
Mais pour la forme, je ne suis pas habilitée, alors je ne me permettrais pas de te juger.
Sweet Heart- Nombre de messages : 98
Age : 46
Date d'inscription : 11/09/2011
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