Le pouvoir du beau

Une odeur, un regard, tes yeux bleus. Tu m'impressionnes, tu me plais. Voilà, c'est fait.

Je te tutoie déjà, on ne se connaît pas, je pense du bien de toi, comme ça.

Tu n'as rien fait pourtant.
Rien de plus qu'un autre, tu ne me mérites pas, tu ne te bats pas.
Mais tu as tes yeux bleus et je me tisse à toi, comme ça.

Tu me souris parfois, tu me fais croire en toi, pour rien.
Et c'est trop tard pour moi, et voilà tu me plais, en vain.

Je ne peux pas pourtant, je ne veux pas pourtant, tu ne veux pas de moi, alors ça rime à quoi ?
Pourquoi j'ai accroché mes pensées à ta voix, comme ça ?

Du haut de tes yeux bleus tu me souris parfois, j'y crois.

On en passe tous par là un jour ou l'autre, voire plusieurs jours...

Ton poème me plaît, un petit bémol quand même : "tu ne me mérites pas", un peu prétentieux...alors que "tu ne te bats pas" pourrait peut-être tout à fait suffire.

"Du haut de tes yeux bleus tu me souris parfois, j'y crois." très beau ce dernier vers !!