Fin d'été

Crainte injustifiée. Le texte s'est inscrit normalement.

Un presque-pantoum non dénué de grâce mais plombé par l'omniprésence de "qui" ...

Souvenirs des faims d'été, j'aime.

Très beau et chantant cet air de fin d'été

Je partage l'avis de Polixène : dommage tous ces qui-qui...
Le poème ne serait-il pas plus musical ainsi :

Iris a écrit: [Des roseaux inclinés
Du sel sur une joue
Le soleil se noie
Et ta voix se tait.

Un regard effleure
Un silence déplore
De vains mots déflorent
Et toi qui déjà pleures.

Un air de fin d'été
Des dunes désertées
Des mains s'aventurent
Sur des peaux assoiffées

Des roseaux inclinés
Un regard effleure
Un air de fin d'été
Et des adieux muets.

Je partage les avis précédents, un peu trop de "qui-que" dommage !!


Au passage, merci d'avoir lu et aimé "Monsieur".

Bonjour
Je vous ai bien suivi dans ce coucher d'amour très nostalgique.
Quelques "qui" en trop, sans doutes mais je trouve la correction de Dusha un peu trop drastique. Lol

Amicalement Philippe

Bonjour,

Merci à ceux qui sont passés par là d'avoir lu mon texte sans prétention. Vous noterez que je parle de texte, n'osant pas l'appeler poème ...:-)

Polixène : Effectivement, à la relecture(objective), je perçois bien le côté plombé par les "qui, qui". Je vais essayer d'y remédier.

Terrains Vagues : Merci d'avoir répondu aux peaux assoiffées par une faim d'été

Maryse : Touchée que vous ayez lu et apprécié

Dusha : Merci pour la version soulagée des qui-qui que vous avez pris la peine de rédiger. En effet, cela coule mieux.

Lisa Decaen : Eh oui ... qui-qui, hélas ! Merci pour le passage ici !

Philippe : J'ai essayé à mon tour une autre mouture, mais je ne me suis finalement attaquée qu'au second quatrain que je vous soumets ici.

D'un regard tu m'effleures
Et tes silences déplorent
Mes vains mots déflorant
L'heure suspendue des pleurs.

Euh ... pour le coup, il y a pléthore de fleurs et de pleurs. Et je ne suis pas sûre que le tout veuille dire quelque chose. Alors j'arrête de martyriser ce pauvre texte !