Nudité

J'ai beaucoup aimé passer du temps dans ce subtil clair-obscur des pensées.

Je vois ce poème comme un seul geste traçant une subtile calligraphie...

Un instantané en noir et blanc où la couleur s'invite, j'aime.

Il y a là quelque chose de tout simple, d'épuré, une sérénité contagieuse, un poème qu'il fait grand bien à lire.

Je trouve que la première strophe n'est pas au même rythme que les autres et brise un peu le reste que je trouve magnifique... Cela est mon pauvre avis et n'engage que moi (sourire)

Je rejoins Easter, beaucoup de simplicité, c'est ce qui rend ce poème si beau !!

oh oui, c'est bon ca. encore.
j'ai encore du mal a apprecier la poesie libre, mais ce poeme a quelque chose de precieux. merci beaucoup!

Merci beaucoup à vous tous, vous avez sauvé -sans le savoir- un petit texte que j'allais effacer...

Polixène : "le clair-obscur des pensées", exactement le flou que je ressens chaque matin !

Coline : je viens de lire, pendant ces vacances, des ouvrages sur l'art de la calligraphie chinoise... Peut-être en suis encore imprégnée...

Terrains vagues : un instantané, oui... (dommage que tu centres sans necessité tes textes, la lecture est alors inconfortable pour moi... mais je vais faire un effort )

Easter : Une contagion de sérénité, c'est tout bon... non ?

Gaeli : une lecture à voix haute prouve qu'il n'y a pas rupture de rythme. J'aurais pu disposer ainsi :

Alourdi de songes
le matin s’anime... palpite
et m’arrache au repos.

mais j'ai préféré isoler "le matin". Sans doute est-ce une erreur...

Lisa : Merci (voir la réponse à Easter... !

Ellastique : il faut du temps pour apprécier la poésie libérée (bien plus libre que la poésie libre *rire*), j'ai écrit pendant des années selon les règles de la prosodie. Puis, j'ai essayé de m'envoler...

Tellement simple et beau.

Tu as par petites touches fragiles et fortes à la fois dessiné ton portrait... je t'ai reconnue !

L'âme à nu lorsque le corps se réveille à peine...
Encore dans la brume, le soleil n'est pas encore levé...
Mais la lumière est là, elle, au pied du lit...

Un très beau tableau en clair-obscure...

J'en ai beaucoup aimé la sobriété de la forme.

Trop empreint pour moi de divinité théorique et tout autant de "spiritualité"

Merci à vous tous, Maryse, Croisic, Sweat Heart et Jha.

Jha :

Jha a écrit:Trop empreint pour moi de divinité théorique et tout autant de "spiritualité"

Mon texte empreint de divinité théorique et de spiritualité ? MDR !
Quelle curieuse lecture tu as faite, Jha ! Mais, bon...

Si tu te laisses influencer par mon avatar, l'ange de la cathédrale de Reims, sache que c'est davantage pour l'art que pour l'esprit...

bonjour dusha,

je rejoins un tout petit peu Jha
dans le rendu poétique de ma lecture
c'est à dire
je prends les images belles
le mélange d'aller vers l'endormissement et le réveil...

mais

pour que ce texte soit en accord avec mon ressentir
il me manque l'animalité de mon corps
venu de la nudité du titre
qui me ferait écrire l'amour au masculin viril

en cela donc, je me retrouve en accord avec le commentaire de JHA
qui est
bis repetitas
sur le ressentir du rendu poétique à ma lecture
pas sur la perfection de votre formulation

bonne journée à vous, nouvel ami virtuel

Frédéric, si je comprends bien ton intervention, tu me reproches de ne pas parler de l'animalité du corps alors que le titre de mon poème... (c'est bien une réaction d'homme ça ! *rire*)
Mais c'est réduire considérablement le sens du mot "nudité" !
C'est oublier que la nudité peut aussi qualifier un paysage, une saison, une vie, une idée, une pensée, une oeuvre, un style... c'est cela que j'ai essayé de traduire : la pensée au réveil dans un style concis, sans artifice, sans fard... la nudité dans l'expression.
Sans doute est-ce raté, mais j'ai tenté !

Sûr que ton avatar aura participé à mon impression … il faut dire qu’il est particulièrement redoutable et difficile à ignorer ! :-)

Mais c’est surtout le ton laissé par « la lumière » en fin de texte qui aura triomphé de ma lecture

Je ne rajoute rien au commentaire de Fred qui a détaillé mon ressenti (et oui je suis un mec aussi ;-) )

Mais j’insiste quand même sur ceci :

PRUNIER Frédéric a écrit:
sur le ressentir du rendu poétique à ma lecture
pas sur la perfection de votre formulation

Et puis quand même : non Dusha c’est certainement pas raté !

à dusha,

ton texte n'est pas raté ! ! ! !
il est même superbement réussi ! ! !

que je ne trouve pas, à l'intérieur, la matière qui m'anime,
en moije persoje,
ne veut pas dire que je ne suis pas jaloux de son écriture ! ! ! !


et d'ailleurs
je l'ai mis dans un coin de ma fatrasie de mémoire
et j'ai même une vieille recette poétique ( texte qui malgré plein de retouches n'est toujours pas fini)
où, un jour peut-être... en soupoudrant une "infimité" de votre saveur poétique ... ou alors un mot, une image évoquée... ou rien mais pourtant le fait d'avoir lu a fait que... etc...etc...

et je me répète
ce texte est: ré hue scie ! (ou Ray Lucie, pour rester poli!)

Pas grand chose à ajouter à l'avalanche de compliments sur la délicatesse de ce texte, j'adhère. Juste un bémol:

J’ai clos volets et âme
en écrivant âme et volets, vous éviteriez la désagréable répétition éé ou ézé, suivant qu'on respecte ou non la liaison.

Jha et Frédéric : ...ah ! *rire*

Annie : merci mais amévolets serait mieux que voletzéâme... peut-être... Merci !