Comme en écho

Semer n'importe quoi pour faire pousser du rien, ça j'aime.
Frotter sa couenne à toutes les tendresses, j'aime encore plus.
Et ne rien dire du tout à ceux qui comprendront, je fais ça couramment.
J'aime ton poème Coline, mais le dernier vers m'attriste : N'as-tu pas remarqué qu'il n'y a plus d'hirondelles?

Mais si Embellie, j'en ai qui nichent dans ma cheminée !

C'est un peu dommage que l'on ne compte pas quand on ne comprend pas...C'est une tendresse de moins pour la couenne, tant pis.
Une goutte enivre quand on a la gorge sèche depuis longtemps.
Dans un magasin de porcelaine, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, m'enfin...
Ah! si telles celles de l'hirondelle les elles n'étaient pas éternelles...

Enfin, c'est ce que ma lecture m'a inspiré.

Ma préférence va au " carreau noir " qui guette sa "plume bleue".

Oui, je la vois cette minute ronde qui, vers les minuits, frappe au carreau noir avec sa plume bleue... Tendres et fragiles tes mots me touchent

Coline, j'ai lu plusieurs fois ton texte. Je suis restée sur le seuil... Est-ce l'emploi de l'infinitif, le grand nombre d'adjectifs ? Je n'ai pas pu adhérer...

Beau poème, il se tient et il vit par lui même, il m'a touché

J'ai eu du mal à rentrer et puis je me suis finalement installée. C'est marrant, je vous ai vue derrière les carreaux noirs de votre avatar ! j'ai aimé cette vie malgré (les autres ne comptent pas), c'est con mais ça m'a chagrinée !

Très très bon. Oui. Je suis ravi. AUjourd'hui je lis de bons poèmes.

Ma tendresse t'est acquise. Tu m'aperçois ? Je suis dans le bleu derrière ton noir carreau.

Je te reconnais bien dans ces mots, Coline. Il faut vivre, vivre fort, même lorsqu'on se retrouve :
Suspendue
Etourdie
Absentée
Sidérée

Et ces vers-ci, je les fais miens, tu ne m'en voudras pas :
Et ne rien dire du tout
A ceux qui comprendront
(Les autres ne comptent pas)

Si Panda passait par ici, il reconnaîtrait :
"Those who care don't mind
Those who mind don't care"

J'ai aimé

Suspendue
Etourdie
Absentée
Sidérée

qui cassent le rythme pour donner une impression de temps suspendu, justement, comme une pause où on le savoure et le retient, comme une respiration qui soudain s'essouffle.

certes peut-être pas tout compris
mais j'adore la dernière strophe
oui il FAUT quêter l'éternité
(sinon plus rien n'a de sens,
plus rien ne mérité d'effort)

Du noir, du bleu : Deux couleurs qui me sont chères...
Du n'importe quoi, au milieu de nulle part...

Un poème du fond de l'âme...Un poème d'âme fondue de vie pour ce qu'elle est...

Ba a écrit:Ma préférence va au " carreau noir " qui guette sa "plume bleue".

Pas d'accord avec Ba

Cette référence tombe pour moi alors que le reste coule

Et je le dis ainsi parce que s'agissant de ma lecture je souhaite mieux la comprendre de sa hauteur

Tu penses que c'est beau et réussi ?

Tu penses juste.

Anachrona a écrit:Tu penses que c'est beau et réussi ?

Tu penses juste.

holala.

soufflé

Que c'est beau!

Le thème de l'absence me travaille, de l'absence fertile.
Tout celà est très juste et dit avec grâce.