Les places de train

La France où l'on voyage en trains qui sifflent
M'a fait lecture d'une boisson froide
Qui rafraichit et refroidit les histoires
Des gens de mon entourage
Dans un feu de bois
Vert


La France j'ai soupé tes montagnes
Avec des bruits de bouche comme ceux
De mon père
avec ses envies d'éternel
Pays où l'on prie encore dans la peine
Le soir et le matin

La France on te place sous un rideau bleu
Tu respires des airs de guitare et de violoncelle sinistre
La trace de tes lois dans ma maudite révolte
Font des sillons de chômage et de profond mérite

Le parfum blanc de ta craie cassée
Sur la toile des grandes histoires et de mes petites violences
Abrite des marchés d'animaux dégueulasses
Dans des mouillages dans des places couvertes d'huile
Où on marchande l'art contre des blagues débiles

La France où tout se finit dans la mer
L'orgasme, le prix des choses et les châteaux ridicules
Sous ton arbre dans la graine
Sur ton chemin de tracas
Sur des feuilles boueuses et dans des boulangeries

Garde tout ton péril
Laisse sur ta joue le bisou et la mine
Des mères trop tristes et des pères stressés
Dans des paysages exotiques
D'enfants déclassés

Je dors sur ta plaie
La livraison de miracles étiquetés
Du marchand aux décisions roulantes
Tarde et brise le coeur en avenirs salauds
Dans les trains de campagne qui sifflent
Sur des chemins de campagne
Français

la France qui se veut évidence
entre les champs de blé
et la partie cachée de son histoire
ou vont se nicher les carences
de ses differences

j'ai bien aimé

[color=#cc3333]Le parfum blanc de ta craie cassée
Sur la toile des grandes histoires et de mes petites violences[/color

Ces vers m ont interpelée, le reste inégalement mais quand même, le poème ne me laisse pas indifférente.