Étrange réunion - Incipit
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isa
NikitaM
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Étrange réunion - Incipit
Bonjour,
Voici ma première contribution... Un début de roman qui n'a pas encore de titre. Au plaisir de lire vos retours,
N.
***
Judith se soulage rapidement sous un arbre, et remonte son pantalon. C’est la nuit, là-bas un homme tourne la tête, puis reprend sa marche.
Elle attend. Depuis quelques heures déjà, mais elle espère encore. Viendront-ils ? Ont-ils changé d’endroit ?
C’est dans la cave du n°135 que se tiennent les réunions, elle ne l’a pas trouvé tout de suite car ils sont discrets, n’ont pas l’air d’avoir envie que ça se sache. Elle n’a pas réussi à savoir pour quelles raisons ils se réunissaient, simplement qu’ils étaient plusieurs, des mecs. Elle aimerait être la première fille à entrer.
Que font-ils ? Impossible de se sortir ça de la tête, que font-ils tous les jeudi dans cette cave ?
Un jour dans le métro elle rêvassait doucement, en s’ennuyant, la tête contre la vitre sale et deux jeunes sont entrés.
Quelque chose sentait mauvais, mais elle n’osait chercher quoi, c’était souvent un homme qui puait, elle n’aimait pas quand ça arrivait.
Ils étaient deux, pris dans une discussion vive. L’un, grand, portait un manteau long avec un large col, c’était étrange comme manteau, pas net, on voyait des coutures mais les boutons dorés avait l’air simplement posés et Judith se dit qu’ils allaient tomber là sous ses pieds, elle pourrait les ramasser peut-être, en garder un pour elle. Il avait les mains dans les poches, regardait son ami.
« Mec, ça va être dingue, ils ont tout préparé pour ce soir et d’après **** on va en prendre plein la vue »
— C’est ce qu’ils disent au final on s’ennuie et il ne se passe rien
— Bah ! Tu te souviens quand **** a ramené le vieux chien, comme c’était vibrant
— C’était pas un vieux chien, tu délires
— Laisse tomber. T’as préparé quelque chose ? Moi je crois que j’ai trouvé quelqu’un à présenter ..
— Ouais tu dis toujours ça
— Un mec qui a débarqué dans la rue il y a trois semaines, j’le sens pas ce type, j’le sens pas et j’le sens bien ! Dans la rue, tout seul je ne l’ai vu que deux fois mais certain qu’il n’y était pas avant. Tu vois, il a quelque chose de spécial, comme s’il venait d’ailleurs. J’ai demandé aux clodos mais ils voient pas. Que j’hallucine ouais, c’est ça j’hallucine. Il a une valise en bois, il rôde, et ya un chien roux avec lui.
— Ça t’obsède les chiens, vieux !
— T’es con. Avant hier, il s’est posé sur les marches de l’église et j’ai entendu de la musique. Une drôle de musique, aigüe, désagréable. Désagréable mais …
— Vibrante c’est ça ? Haha, t’as trop d’imagination sérieux. Et comment tu comptes le ramener ?
— J’sais pas, les types comme ça faut les appâter, mais je sais qu’il finira par venir.
— On descend là ! »
Partis. Elle regardait le quai, Jussieu, ils riaient maintenant et le grand se roulait une clope. Ils racontaient sûrement la suite de l’histoire, parlaient de ces drôles de réunions où le grand voulait faire venir quelqu’un. Il y avait trop peu de nom pour que ça soit agréable d’y penser… des visages seulement, des visages et un lieu inconnu.
Judith sortit un carnet sur lequel elle nota Jeudi 22 février. Métro. Le grand : Mot. L’autre : Wisk - Réunions : jeudi soir ; sortie : Jussieu. Avaient l’air étudiants
Elle chercha dans les pages précédentes si personne ne pouvait correspondre, peut-être les avaient elle déjà rencontré ? Mardi. Il fait beau.
18 janvier. Rue. Une femme regarde un petit garçon marcher devant elle. Elle tient fermement un sac rose, et son front fait des rides.
Elle rit.
— Pont Marie
Judith tourna la tête vivement vers le quai, avec l’espoir stupide qu’ils y seraient, qu’ils l’auraient aussi accompagnée physiquement, à chaque station elle pourrait voir Mot. et Wisk discuter et l’histoire ne l’aurait pas quittée ; le métro continuerait son train, et l’histoire le suivrait, se superposerait à sa marche pour que Judith puisse voir, sur les lèvres de l’un d’eux le lieu tenu secret.
***
Après cette rencontre, Judith avait passé une semaine sur le quai de Jussieu, entre 13h et 17h. Intriguée, mais surtout pour tuer l’ennui de cette année blanche.
D’une certaine manière c’était comme aller à l’université, toute proche, elle avait encore sa carte et si l’envie lui prenait elle pourrait entrer dans la bibliothèque, aller chercher les livres de botaniques où les images sont belles et dessinées, dormir.
Ils allaient revenir, mais elle était inquiète à l’idée de les rater. Alors, il faudrait tout recommencer et faire monter la chance jusqu’à la prochaine fois.
Anxieuse, elle refusait de lire, ou même de penser. D’abord, regarder ceux qui arrivaient un à un, elle cherchait dans le visage de chacun un indice qui la mènerait à Mot., à Wisk, aux réunions. Quand la rame arrivait, elle sentait son coeur battre plus fort car toutes les portes s’ouvraient en même temps, comment retrouver un visage inconnu entre cent visages nouveaux ? Après plusieurs heures, elle se sentait floue, avait-elle encore les yeux verts ?
Des gens qui défilent, par centaines répétées, c’est comme s’il n’y avait personne, un pantalon est vert, jaune, gris, en jean, trop grand, troué, le pire ce sont les bouches : fermées ; les yeux : résignés ; les cheveux : fouillis. Ces après-midi à prendre le vent en bas des escaliers, près de la tête de train, c’était l’ennui mais en accéléré, l’angoisse en plus dense, mais pas la vie non.
Jeudi, — évidemment
Le jeudi suivant, ils étaient là 14h24 Mot. s’allumait une cigarette et Wisk lui tapait sur l’épaule. Judith qui respirait tranquille, se faisait croire qu’elle respirait, leur tourna le dos pour emprunter les escaliers. Marcher doucement pour se laisser dépasser, les voilà devant elle sur l’escalator, elle croise le regard de Wisk. Un sale regard vicieux comme elle s’y attendait, il y avait à l’intérieur de la crasse mais suffisamment de jeunesse, elle le jugea sympa.
— Eh, j’ai pas compris le coup qu’elle t’as fait, honnêtement.
— Bah ouais, mais qui m’ a dit « allez vieux ! C’est gagné, emballée elle te regarde comme une petite chienne » salopard et tu te casses avec sa pote
— J’allais pas t’aider à retirer ton caleçon
— Laisse tomber, j’étais crevé
— Haha c’est ça !
Mot. riait encore quand ils arrivèrent en haut de l’escalator. Il s’alluma une autre cigarette puis attrapa Wisk par le bras, sérieux, lui parlant à l’oreille. Il semblait préoccupé, Judith ne savait pas trop où se mettre. Elle avait un manteau vert, un truc d’étudiant. Dans sa main, son paquet de tabac lui servait d’alibi, le vent l’obligeait à attendre avant de déposer quelque chose sur la feuille.
« — Ce soir, il sera là »
Voici ma première contribution... Un début de roman qui n'a pas encore de titre. Au plaisir de lire vos retours,
N.
***
Judith se soulage rapidement sous un arbre, et remonte son pantalon. C’est la nuit, là-bas un homme tourne la tête, puis reprend sa marche.
Elle attend. Depuis quelques heures déjà, mais elle espère encore. Viendront-ils ? Ont-ils changé d’endroit ?
C’est dans la cave du n°135 que se tiennent les réunions, elle ne l’a pas trouvé tout de suite car ils sont discrets, n’ont pas l’air d’avoir envie que ça se sache. Elle n’a pas réussi à savoir pour quelles raisons ils se réunissaient, simplement qu’ils étaient plusieurs, des mecs. Elle aimerait être la première fille à entrer.
Que font-ils ? Impossible de se sortir ça de la tête, que font-ils tous les jeudi dans cette cave ?
Un jour dans le métro elle rêvassait doucement, en s’ennuyant, la tête contre la vitre sale et deux jeunes sont entrés.
Quelque chose sentait mauvais, mais elle n’osait chercher quoi, c’était souvent un homme qui puait, elle n’aimait pas quand ça arrivait.
Ils étaient deux, pris dans une discussion vive. L’un, grand, portait un manteau long avec un large col, c’était étrange comme manteau, pas net, on voyait des coutures mais les boutons dorés avait l’air simplement posés et Judith se dit qu’ils allaient tomber là sous ses pieds, elle pourrait les ramasser peut-être, en garder un pour elle. Il avait les mains dans les poches, regardait son ami.
« Mec, ça va être dingue, ils ont tout préparé pour ce soir et d’après **** on va en prendre plein la vue »
— C’est ce qu’ils disent au final on s’ennuie et il ne se passe rien
— Bah ! Tu te souviens quand **** a ramené le vieux chien, comme c’était vibrant
— C’était pas un vieux chien, tu délires
— Laisse tomber. T’as préparé quelque chose ? Moi je crois que j’ai trouvé quelqu’un à présenter ..
— Ouais tu dis toujours ça
— Un mec qui a débarqué dans la rue il y a trois semaines, j’le sens pas ce type, j’le sens pas et j’le sens bien ! Dans la rue, tout seul je ne l’ai vu que deux fois mais certain qu’il n’y était pas avant. Tu vois, il a quelque chose de spécial, comme s’il venait d’ailleurs. J’ai demandé aux clodos mais ils voient pas. Que j’hallucine ouais, c’est ça j’hallucine. Il a une valise en bois, il rôde, et ya un chien roux avec lui.
— Ça t’obsède les chiens, vieux !
— T’es con. Avant hier, il s’est posé sur les marches de l’église et j’ai entendu de la musique. Une drôle de musique, aigüe, désagréable. Désagréable mais …
— Vibrante c’est ça ? Haha, t’as trop d’imagination sérieux. Et comment tu comptes le ramener ?
— J’sais pas, les types comme ça faut les appâter, mais je sais qu’il finira par venir.
— On descend là ! »
Partis. Elle regardait le quai, Jussieu, ils riaient maintenant et le grand se roulait une clope. Ils racontaient sûrement la suite de l’histoire, parlaient de ces drôles de réunions où le grand voulait faire venir quelqu’un. Il y avait trop peu de nom pour que ça soit agréable d’y penser… des visages seulement, des visages et un lieu inconnu.
Judith sortit un carnet sur lequel elle nota Jeudi 22 février. Métro. Le grand : Mot. L’autre : Wisk - Réunions : jeudi soir ; sortie : Jussieu. Avaient l’air étudiants
Elle chercha dans les pages précédentes si personne ne pouvait correspondre, peut-être les avaient elle déjà rencontré ? Mardi. Il fait beau.
18 janvier. Rue. Une femme regarde un petit garçon marcher devant elle. Elle tient fermement un sac rose, et son front fait des rides.
Elle rit.
— Pont Marie
Judith tourna la tête vivement vers le quai, avec l’espoir stupide qu’ils y seraient, qu’ils l’auraient aussi accompagnée physiquement, à chaque station elle pourrait voir Mot. et Wisk discuter et l’histoire ne l’aurait pas quittée ; le métro continuerait son train, et l’histoire le suivrait, se superposerait à sa marche pour que Judith puisse voir, sur les lèvres de l’un d’eux le lieu tenu secret.
***
Après cette rencontre, Judith avait passé une semaine sur le quai de Jussieu, entre 13h et 17h. Intriguée, mais surtout pour tuer l’ennui de cette année blanche.
D’une certaine manière c’était comme aller à l’université, toute proche, elle avait encore sa carte et si l’envie lui prenait elle pourrait entrer dans la bibliothèque, aller chercher les livres de botaniques où les images sont belles et dessinées, dormir.
Ils allaient revenir, mais elle était inquiète à l’idée de les rater. Alors, il faudrait tout recommencer et faire monter la chance jusqu’à la prochaine fois.
Anxieuse, elle refusait de lire, ou même de penser. D’abord, regarder ceux qui arrivaient un à un, elle cherchait dans le visage de chacun un indice qui la mènerait à Mot., à Wisk, aux réunions. Quand la rame arrivait, elle sentait son coeur battre plus fort car toutes les portes s’ouvraient en même temps, comment retrouver un visage inconnu entre cent visages nouveaux ? Après plusieurs heures, elle se sentait floue, avait-elle encore les yeux verts ?
Des gens qui défilent, par centaines répétées, c’est comme s’il n’y avait personne, un pantalon est vert, jaune, gris, en jean, trop grand, troué, le pire ce sont les bouches : fermées ; les yeux : résignés ; les cheveux : fouillis. Ces après-midi à prendre le vent en bas des escaliers, près de la tête de train, c’était l’ennui mais en accéléré, l’angoisse en plus dense, mais pas la vie non.
Jeudi, — évidemment
Le jeudi suivant, ils étaient là 14h24 Mot. s’allumait une cigarette et Wisk lui tapait sur l’épaule. Judith qui respirait tranquille, se faisait croire qu’elle respirait, leur tourna le dos pour emprunter les escaliers. Marcher doucement pour se laisser dépasser, les voilà devant elle sur l’escalator, elle croise le regard de Wisk. Un sale regard vicieux comme elle s’y attendait, il y avait à l’intérieur de la crasse mais suffisamment de jeunesse, elle le jugea sympa.
— Eh, j’ai pas compris le coup qu’elle t’as fait, honnêtement.
— Bah ouais, mais qui m’ a dit « allez vieux ! C’est gagné, emballée elle te regarde comme une petite chienne » salopard et tu te casses avec sa pote
— J’allais pas t’aider à retirer ton caleçon
— Laisse tomber, j’étais crevé
— Haha c’est ça !
Mot. riait encore quand ils arrivèrent en haut de l’escalator. Il s’alluma une autre cigarette puis attrapa Wisk par le bras, sérieux, lui parlant à l’oreille. Il semblait préoccupé, Judith ne savait pas trop où se mettre. Elle avait un manteau vert, un truc d’étudiant. Dans sa main, son paquet de tabac lui servait d’alibi, le vent l’obligeait à attendre avant de déposer quelque chose sur la feuille.
« — Ce soir, il sera là »
NikitaM- Nombre de messages : 9
Age : 35
Date d'inscription : 17/04/2015
Re: Étrange réunion - Incipit
Déjà, bienvenue par ici Nikita...
Concernant le texte, je suis un peu mitigée: j'ai pas mal accroché avec le début, en trouvant notamment l'écriture agréable et puis avec l'arrivée des deux hommes et leur dialogue, j'ai eu un peu plus de mal. Je sais pas trop pourquoi... Peut-être parce que le mystère qui entoure ces "réunions" est trop grand et que le lecteur a trop peu d'indices pour avoir envie de découvrir la suite? Il me semble aussi avoir buté sur quelques phrases un peu trop longues pour que leur lecture se fasse sans accroc.
Mais globalement, je trouve le texte prometteur et il donne envie de connaître la suite.
Concernant le texte, je suis un peu mitigée: j'ai pas mal accroché avec le début, en trouvant notamment l'écriture agréable et puis avec l'arrivée des deux hommes et leur dialogue, j'ai eu un peu plus de mal. Je sais pas trop pourquoi... Peut-être parce que le mystère qui entoure ces "réunions" est trop grand et que le lecteur a trop peu d'indices pour avoir envie de découvrir la suite? Il me semble aussi avoir buté sur quelques phrases un peu trop longues pour que leur lecture se fasse sans accroc.
Mais globalement, je trouve le texte prometteur et il donne envie de connaître la suite.
isa- Nombre de messages : 559
Age : 33
Localisation : Elbonerg
Date d'inscription : 08/04/2009
Re: Étrange réunion - Incipit
Hello NikitaM, et bienvenue,
moije aime bien les dialogues dans les textes postés en proposes... certains sont des bloc-poudinges... non, même sous sous la torture, je ne dirai rien... ou alors, dix super excellents commentaires sous mon prochain texte...
salope ! ... mais j'ai rien dit ! ... comment ? la tentation état là.... vous jugez la demande avant la réponse... c'est notre nouvelle politique... fascistes ! ... au trou !...
oui, bon, revenons à nos moutons électriques... moije aime bien ton texte parce que justement tu l'aère de dialogues, et moije aime bien la prose avec dialogues... pour le reste, j'attends la suite,
à bientôt de te lire,
moije aime bien les dialogues dans les textes postés en proposes... certains sont des bloc-poudinges... non, même sous sous la torture, je ne dirai rien... ou alors, dix super excellents commentaires sous mon prochain texte...
salope ! ... mais j'ai rien dit ! ... comment ? la tentation état là.... vous jugez la demande avant la réponse... c'est notre nouvelle politique... fascistes ! ... au trou !...
oui, bon, revenons à nos moutons électriques... moije aime bien ton texte parce que justement tu l'aère de dialogues, et moije aime bien la prose avec dialogues... pour le reste, j'attends la suite,
à bientôt de te lire,
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Étrange réunion - Incipit
j'aime bien ton avatar... tu es passé-e par la case "explique ton avatar"... s'pèce de batar... je blagoune... non, pas la camisole, pas la camisole... je le ferai plus... mam' modé...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Étrange réunion - Incipit
'qq chose, là. Très bonne rythmique, on attend les solos
'toM- Nombre de messages : 278
Age : 68
Date d'inscription : 10/07/2014
Re: Étrange réunion - Incipit
Merci à vous pour ces retours qui encouragent à continuer. Je ressens la même chose avec l'arrivée des deux personnages, c'est un peu aride, je vais essayer de fouiller plus.
Nikita
Nikita
NikitaM- Nombre de messages : 9
Age : 35
Date d'inscription : 17/04/2015
Re: Étrange réunion - Incipit
J’ai lu ce début de roman avec un interet moyen. J’ai trouvé l’écriture agréable. Rien ne m’accroche vraiment mais rien non plus ne me rebute
jeanloup- Nombre de messages : 112
Age : 108
Localisation : choisy le roi
Date d'inscription : 23/03/2015
Re: Étrange réunion - Incipit
Bonjour NikitaM, ce passage :
Judith se soulage rapidement sous un arbre, et remonte son pantalon. C’est la nuit, là-bas un homme tourne la tête, puis reprend sa marche.
Elle attend. Depuis quelques heures déjà, mais elle espère encore. Viendront-ils ? Ont-ils changé d’endroit ?
C’est dans la cave du n°135 que se tiennent les réunions, elle ne l’a pas trouvé tout de suite car ils sont discrets, n’ont pas l’air d’avoir envie que ça se sache. Elle n’a pas réussi à savoir pour quelles raisons ils se réunissaient, simplement qu’ils étaient plusieurs, des mecs. Elle aimerait être la première fille à entrer.
... je ne l'aurai pas mis au début... J'appuierai au contraire la description de la narratrice flâneuse... son année blanche... son envie d'être spectatrice...
partant de quelques paroles volées... elle rencontre.... elle comprend en pointillée... et nous dévoile petit à petit...
le process est excellent.... mais, dans ce cas, j'enlève le début que j'ai copié collé ici pour le distiller plus tard ...
bienvenue !!!!
j'attends la suite :-)
Judith se soulage rapidement sous un arbre, et remonte son pantalon. C’est la nuit, là-bas un homme tourne la tête, puis reprend sa marche.
Elle attend. Depuis quelques heures déjà, mais elle espère encore. Viendront-ils ? Ont-ils changé d’endroit ?
C’est dans la cave du n°135 que se tiennent les réunions, elle ne l’a pas trouvé tout de suite car ils sont discrets, n’ont pas l’air d’avoir envie que ça se sache. Elle n’a pas réussi à savoir pour quelles raisons ils se réunissaient, simplement qu’ils étaient plusieurs, des mecs. Elle aimerait être la première fille à entrer.
... je ne l'aurai pas mis au début... J'appuierai au contraire la description de la narratrice flâneuse... son année blanche... son envie d'être spectatrice...
partant de quelques paroles volées... elle rencontre.... elle comprend en pointillée... et nous dévoile petit à petit...
le process est excellent.... mais, dans ce cas, j'enlève le début que j'ai copié collé ici pour le distiller plus tard ...
bienvenue !!!!
j'attends la suite :-)
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