S'envoyer en l'air

Je suis amoureux des ciels de traîne, infiniment plus beau que l'azur de la côte du même métal.
mais je n'avais pas fait le rapport avec la traine de mariée.

Ce poème est superbe et me parle beaucoup.

Ah, voilà ! Ça c'est de la poésie (enfin de celle que j'aime, sans concession)
Mon commentaire est très pauvre, je ne sais que dire. J'aime.
Lire ces mots me fait du bien. C'est tout.

Je voudrais ajouter qu'on pourrait être attiré par le titre aguicheur qui cache bien son jeu.
Et aussi souligner l'importance du tout dernier mot, qui en dit long.
Merci Iris, pour ce très bel écrit.

Très beau texte léger comme l'air, mais mélancolique au fond des mots.

Oui oui voilà, moi aussi j'aime, et j'aime quand on s'envoie en l'air en poésie.

Concis, mais il touche, ton poème ! Il me touche.

Je pense (oui, je pense beaucoup en ces temps de grisaille) à cette phrase de Marguerite Yourcenar : "Cesser d'être aimée, c'est devenir invisible."

Léger comme le tulle, profond comme l'immensité de l'inconnu. J'aime beaucoup.

Dusha cite Marguerite Yourcenar; Cesser d'être aimée, c'est devenir invisible."
J'ose penser que l'on ne devient invisible qu'à une seule personne, celle que l'on aime encore.
Patience et alors, tout devient possible... les portes s'ouvrent. L'amour sans miroir s'aigrit comme vin au soleil.

petites réflexions sur votre poème:

je n'aime pas la fin asexuée comme un esprit immatériel

alors

je voudrais
là tout le mélanger
le visage dans la vitre
et quelque ombre
à jouer dans l'autre
et le serait
et là serait
il et elle

seront bien
quand se dit la fin

Léger,concis,un plaisir de lecture.....

Un moment de pure poésie comme on aimerait en lire plus souvent. Le titre... hum... je me demande...

Recommandation : Ne pas lire, si possible, le "message" de F. Prunier

A lire en écoutant Nuage de Django......

Oui...Moi j'avais pensé à un fado d'Amalia Rodriguez

Un beau texte qui me touche, une tres belle langue, bravo et merci! J'ai trouve le second paragraphe plus faible que les autres peut-etre... mais jaime!

Un très joli texte pour planer en apesanteur.

C'est assez éthérique, suffisamment pour me traverser, même si je n'ai toujours pas compris de quoi il s'agit.
À lire en écoutant : " Ah le petit vin blanc "

Il y a de la brume dans tes mots, Iris, une mélancolie tendre, et malgré tout une façon volontaire d'assumer que je trouve touchante.

A lire sur un Satie avec une paille...