Poème à l'Hydre De l'Hernes

[Lary456]

Ne craignons le Daesh qui sévit au dehors
En Irak, en Iran, fût-ce dans nos quartiers
Mutilant, trucidant les hommes sans pitié
Sacrifiant les chefs d’œuvre à son oeuvre de mort.

Mais craignons le Daesh que bien trop l’on ignore :
Ainsi pour me punir de m’être masturbé
Il est vrai de conserve avec autre pommé
-Tant jamais un beau mec ne se voit sur mes bords-

Je souffris pleine nuit des affres d’insomnie
Ne dormant qu’à rêver squelettes qui tombaient
Trains de flammes saisis, corps de chaînes farcis.

Ce n’est comme là-bas où le Daesh externe
M’aurait jeté poings liés d’un immeuble en son fait :
Mais, Seigneur, sauvez-moi de cette hydre de l’Hernes !

[David]

Salut,

Alors la métaphore sur la masturbation en "Daesh qu'on ignore", c'est trop, et en plus dans le texte il y a d'absurde d'invoquer ce tabou qui punirait de relations homosexuelles, qui sont elles aussi tabou de toutes façons si on est là dedans. "Les gens preux vont au paradis, les autres vont où ils veulent" comme disait à peu près une de ces petites citations qu'on trouve fréquemment sur le net.

Il y a une masse de suppressions d'articles pour coller à la métrique qui rendent quasiment au poème un style télégraphique.

J'ai trouvé une "hydre  de Lernes" parmi les douze travaux d'hercule mais aucune "hydre de l'Herne"

[Lary456]

Merci, c'est bizarre en effet cette idée d'écrire L'Hernes au lieu de Lernes. Peut-être que le H vient de Hydre et il s'y sera juxtaposé dans mon esprit. J'ai lu votre slogan "Les gens preux vont au paradis, les autres vont où ils veulent".
Il semble qu'à l'origine il se soit écrit 'Les filles sages  vont au paradis, les autres vont où elle veulent". Apparemment en anglais  cela donne "Good girls go to heaven, bad girls go everywhere". Plusieurs chansons ont été composées sur le sujet
https://www.youtube.com/watch?v=Z_cCwwXu5RM
https://www.youtube.com/watch?v=dPPnqGNbgI8
Apparemment la phrase viendrait du livre "Sex and the Single Girl" paru en 1962.
On ne peut qu’espérer qu'il y ait du vrai dans votre formulation. Quoi de plus affligeant que des religions qui nous proposent d'un côté un meilleur inaccessible et dont on n'a même pas le désir et de l'autre un pire dont on a la terreur absolue mais qui nous attend à tous les coins de rues ? D'autant que le pire en question utilise tout ce qu'on aime comme autant d'appâts pour nous tirer vers lui. Et bref qu'il n'y a aucun lieu pour le désir. D'un autre côté les camps de concentration ont existé, de même les camps de Pol Pott alors comment s'étonner s'il y a un enfer ?

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