Fulgurance
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Fulgurance
Je dépose ma présence.
J'arrête tout.
J'entends le Silence,
Le murmure du corps.
Fulgurance. Gifle.
Je ne cherchais plus.
Je cherchais trop!
Dans la tête,
dans les mots!
Je cherchais loin,
dans les livres,
et dans les liens.
Je ne cherchais plus,
Là où tout est déjà, toujours, encore!
Je ne cherchais plus,
Ce que la Vie met dans mon corps.
Je ne cherchais plus,
Joyeusement, curieusement, inlassablement,
Ce que la Vie met dans nos corps...
A prendre pour acquis que Rien n'est acquis,
je me leurre, je crois que je sais, j'oublie par quel miracle Je Suis.
Sans y prendre garde, je me dilue,
Et j'en oublie, l'air de rien, qu'il n'y a pas de destination,
Que l'essentiel est la trace du sillon qui dessine le chemin.
J'entrevois cet instant. Je le vis. Je le saisis.
Je sens sourire des parties de moi, s'évanouir les faux ennuis...
Je cherche à nouveau ce que je ne cherchais plus.
avec Joie.
Ce qui ne se trouve jamais vraiment.
Là partout, Là dedans.
Ou juste un instant.
Le temps d'en sourire. Le temps de l'écrire.
C'est déjà trop de mots pour le dire.
J'arrête tout.
J'entends le Silence,
Le murmure du corps.
Fulgurance. Gifle.
Je ne cherchais plus.
Je cherchais trop!
Dans la tête,
dans les mots!
Je cherchais loin,
dans les livres,
et dans les liens.
Je ne cherchais plus,
Là où tout est déjà, toujours, encore!
Je ne cherchais plus,
Ce que la Vie met dans mon corps.
Je ne cherchais plus,
Joyeusement, curieusement, inlassablement,
Ce que la Vie met dans nos corps...
A prendre pour acquis que Rien n'est acquis,
je me leurre, je crois que je sais, j'oublie par quel miracle Je Suis.
Sans y prendre garde, je me dilue,
Et j'en oublie, l'air de rien, qu'il n'y a pas de destination,
Que l'essentiel est la trace du sillon qui dessine le chemin.
J'entrevois cet instant. Je le vis. Je le saisis.
Je sens sourire des parties de moi, s'évanouir les faux ennuis...
Je cherche à nouveau ce que je ne cherchais plus.
avec Joie.
Ce qui ne se trouve jamais vraiment.
Là partout, Là dedans.
Ou juste un instant.
Le temps d'en sourire. Le temps de l'écrire.
C'est déjà trop de mots pour le dire.
Libellule- Nombre de messages : 20
Age : 39
Localisation : Entre Ciel et Terre, ouf!
Date d'inscription : 12/06/2015
Re: Fulgurance
désolée mais ton texte mériterait d'être repris, retravailler... je lis une intention mais encore faudrait-il associer le lecteur à cette émotion, à cette recherche, à cette quête... je suis restée sur le bord du chemin.Libellule a écrit:Je dépose ma présence. / le « Je », s'installe, il prend possession du texte, répété 22 fois, il « dépose » sa « présence »
J'arrête tout. / Faux puisque le « Je » continue et va continuer à s'imposer, imposer sa présence au lecteur
J'entends le Silence,
Le murmure du corps. / Le silence de « Je » ?
Fulgurance. Gifle.
Je ne cherchais plus.
Je cherchais trop!
Dans la tête,
dans les mots!
Je cherchais loin,
dans les livres,
et dans les liens.
Je ne cherchais plus,
Là où tout est déjà, toujours, encore!
Je ne cherchais plus,
Ce que la Vie met dans mon corps.
Je ne cherchais plus,
Joyeusement, curieusement, inlassablement,
Ce que la Vie met dans nos corps... / Pourquoi majuscule à « Vie » ? / l'utilisation du verbe « mettre » est maladroit, c'est comme « faire »... mot-valise / ce n'est ni poétique, ni musical
A prendre pour acquis que Rien n'est acquis, / Phrase archi lue, inutile et pourquoi ces majuscules ?
je me leurre, je crois que je sais, j'oublie par quel miracle Je Suis.
Sans y prendre garde, je me dilue,
Et j'en oublie, l'air de rien, qu'il n'y a pas de destination,
Que l'essentiel est la trace du sillon qui dessine le chemin. / cela se veut philosophique mais cela devient vite ennuyeux
J'entrevois cet instant. Je le vis. Je le saisis. / de quoi parles-tu ? Le lecteur semble toujours à l'extérieur de...
Je sens sourire des parties de moi, s'évanouir les faux ennuis...
Je cherche à nouveau ce que je ne cherchais plus.
avec Joie.
Ce qui ne se trouve jamais vraiment.
Là partout, Là dedans.
Ou juste un instant.
Le temps d'en sourire. Le temps de l'écrire.
C'est déjà trop de mots pour le dire. / oui, peut-être trop de mots
Remarques :
le nombre de « Je » : 22 !
les majuscules (?)
une dispersion
le titre : je cherche la "Fulgurance" Libellule,
à bientôt de te lire,
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Fulgurance
Peu de messages, une oeuvre de jeunesse/débutante peut-être
Donc je me laisse prendre par la sincérité et la fraicheur
Et si centré au lieu d'être aligné à gauche, le texte est un calligramme en forme de flacon, de fiole de parfum
Reste à distiller un peu, mais de bonnes effluves
Donc je me laisse prendre par la sincérité et la fraicheur
Et si centré au lieu d'être aligné à gauche, le texte est un calligramme en forme de flacon, de fiole de parfum
Reste à distiller un peu, mais de bonnes effluves
Invité- Invité
Re: Fulgurance
Je trouve de bons éléments dans ce texte qui me semble trop long, trop "dilué". Il dit et commente ce qu'il dit, on a la sensation à la lecture que le "je" du poème se sent obligé d'expliquer, de justifier.
Je verrai très bien un condensé sur les sensations pures ; et -pourquoi pas- un texte en prose à côté pour raconter ce "vécu" d'errements métaphysiques. D'ailleurs c'est presque ce que tu fais : la première partie au présent, dans l'instant, au milieu la boursouflure du "commentaire" -à l'imparfait-, et tu reviens sur la sensation et le présent en fin de texte.
Ensuite, comme signalé par Pussicat, un peu plus d'intensité ne nuirait pas au propos, par le choix de mots plus acérés peut-être; ou bien, si tu as délibérement choisi le lexique basique, approfondir les sensations, afin que le lecteur participe un peu plus...
Et bienvenue parmi nous, si je ne te l'ai pas déjà souhaitée.
Je verrai très bien un condensé sur les sensations pures ; et -pourquoi pas- un texte en prose à côté pour raconter ce "vécu" d'errements métaphysiques. D'ailleurs c'est presque ce que tu fais : la première partie au présent, dans l'instant, au milieu la boursouflure du "commentaire" -à l'imparfait-, et tu reviens sur la sensation et le présent en fin de texte.
Ensuite, comme signalé par Pussicat, un peu plus d'intensité ne nuirait pas au propos, par le choix de mots plus acérés peut-être; ou bien, si tu as délibérement choisi le lexique basique, approfondir les sensations, afin que le lecteur participe un peu plus...
Et bienvenue parmi nous, si je ne te l'ai pas déjà souhaitée.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Fulgurance
Merci pour vos commentaires!
Souvent on me dit que j' "offre un texte" sans donner la clé, et effectivement, les personnes qui ont aimé ce texte sont celles qui... pratiquent aussi le tai chi. là était la clé. que le lecteur n'a pas à "deviner". Je vais m'atteler à vous la donner...
oui, la dilution, Polixène, suis d'accord, j'ouvre j'ouvre et ai du mal à "refermer" sans enfermer. du coup ça prend des proportions de mots qui ne me conviennent pas non plus...
Souvent on me dit que j' "offre un texte" sans donner la clé, et effectivement, les personnes qui ont aimé ce texte sont celles qui... pratiquent aussi le tai chi. là était la clé. que le lecteur n'a pas à "deviner". Je vais m'atteler à vous la donner...
oui, la dilution, Polixène, suis d'accord, j'ouvre j'ouvre et ai du mal à "refermer" sans enfermer. du coup ça prend des proportions de mots qui ne me conviennent pas non plus...
Libellule- Nombre de messages : 20
Age : 39
Localisation : Entre Ciel et Terre, ouf!
Date d'inscription : 12/06/2015
Re: Fulgurance
Je mets aussi l'accent sur l'emploi du Je à répétition.
Il me semble que si le Je est utilisé comme contenant et contenu d'un texte, ça dilue très vite, on demeure étranger. Si par contre il est utilisé comme interface (ce que perçois le Je, ce rapport entre le Je et le non-Je) on se déplace du Je-renfermé (soi) au Je-ouvert. Je ne suis pas expert en tai chi mais je vais aller lire en quoi il permet une autre lecture du texte
Il me semble que si le Je est utilisé comme contenant et contenu d'un texte, ça dilue très vite, on demeure étranger. Si par contre il est utilisé comme interface (ce que perçois le Je, ce rapport entre le Je et le non-Je) on se déplace du Je-renfermé (soi) au Je-ouvert. Je ne suis pas expert en tai chi mais je vais aller lire en quoi il permet une autre lecture du texte
'toM- Nombre de messages : 278
Age : 68
Date d'inscription : 10/07/2014
Re: Fulgurance
je plussoie,'toM a écrit:Je mets aussi l'accent sur l'emploi du Je à répétition.
Il me semble que si le Je est utilisé comme contenant et contenu d'un texte, ça dilue très vite, on demeure étranger. Si par contre il est utilisé comme interface (ce que perçois le Je, ce rapport entre le Je et le non-Je) on se déplace du Je-renfermé (soi) au Je-ouvert. Je ne suis pas expert en tai chi mais je vais aller lire en quoi il permet une autre lecture du texte
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Fulgurance
Je suis tout à fait d'accord sur l'emploi du "Je".
Mais heu...
Ce n'est pas en "lisant" le tai-chi que tu trouveras une clé, le tai-chi, on ne peut que le vivre ;-)
Mais heu...
Ce n'est pas en "lisant" le tai-chi que tu trouveras une clé, le tai-chi, on ne peut que le vivre ;-)
Libellule- Nombre de messages : 20
Age : 39
Localisation : Entre Ciel et Terre, ouf!
Date d'inscription : 12/06/2015
Re: Fulgurance
Euuuhhh ... je suis vivant et je compte bien le rester!
'toM- Nombre de messages : 278
Age : 68
Date d'inscription : 10/07/2014
Re: Fulgurance
Ouf! J'ai pas dit le contraire... je dis juste que ce n'est pas en lisant quoi que ce soit sur le tai-chi que tu vas trouver une clé. il faut le vivre, le pratiquer... :-)
Libellule- Nombre de messages : 20
Age : 39
Localisation : Entre Ciel et Terre, ouf!
Date d'inscription : 12/06/2015
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