Vos écrits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €
anipassion.com

Enfin une bonne nouvelle (18)

2 participants

Aller en bas

Enfin une bonne nouvelle (18) Empty Enfin une bonne nouvelle (18)

Message  Frédéric Prunier Lun 25 Mai 2015 - 20:59

XVIII






Dans la nuit du deux décembre, il est tombé quatre-vingt centimètres de poudreuse, et les jours suivants, les températures ont continué à chuter. Depuis, le thermomètre affiche toutes les nuits vingt degrés au-dessous de zéro.
  On ne veut pas s’imaginer qu’à notre époque, un tel désastre soit possible. Le pays est figé sous la glace. Les caténaires des chemins de fer et les lignes électriques ont cédé sous le poids de la neige. Malgré les efforts des services techniques, les congères se reforment sans arrêt, le vent du nord ne faiblit pas.
     Nous ne sommes qu’au mois de décembre, l’hiver commence à peine, alors on se dit qu’un redoux est toujours possible. Par contre, si rien ne s’améliore, l’approvisionnement de la région sera rapidement problématique, voire impossible. Les prix augmentent chaque jour et le catastrophisme remplace petit à petit le sentiment d’inquiétude. Ce qui reste de blé, en réserve au marché de la halle aux grains, est consigné car destiné aux besoins des agents municipaux.


  Chez Seb, le froid ne dérange pas trop les parties de cartes de l’après-midi, un chauffage d’appoint brûle à plein régime.
   Le jeu est la passion du patron. Quand Gaspard était là, ils formaient tous les deux, à la belote ou au tarot, une équipe redoutable. Il n’y a guère que le tandem Benoît et Jean-Marie capable de rivaliser contre de telles machines à calculer vivantes et j’ai souvent perdu plus que mes allocs en jouant contre ces machiavels. Pourtant, je ne me défends pas trop mal.
  Aujourd’hui, le partenaire de Seb, c’est le gros Robillard, un policier du commissariat du faubourg qui ressemble à son frère comme deux gouttes d’eau. Mais il ne faut surtout pas les confondre, celui qui fricote avec la bande de Maximilien est une vraie pourriture alors que le nôtre est plutôt bonhomme tranquille, incapable de méchanceté.
  J’observe le déroulement de la partie. Benoît et Jean-Marie sont en perdition et soupçonnent leurs adversaires :
— Ce n’est pas possible, tu ne pouvais pas imaginer qu’il avait l’as de trèfle. Y a des fois, je me demande…
—  Accuse un policier d’être tricheur pendant que tu y es ! Quand Gaspard est à sa place, je dis pas, mais lui…
  Ni Benoît, ni Jean-Marie ne sont convaincus de la bonne foi du brave Robillard et ils me demandent d’arbitrer le litige, ce que je refuse catégoriquement.

  Nous en sommes là quand l’abbé, le visage décomposé, fait irruption. Il est accompagné du chiffonnier, Jean-Louis, qui se colle à lui comme une ombre, acquiesçant chacun de ses mots :
— J’ai vu aujourd’hui une femme, des enfants, des vieillards et des hommes dans la force de l’âge qui se terrent afin d’échapper à la mort. Ils sont là, aux portes de notre ville. Je ne sais pas qui ils sont, mais peu importe, ce sont des êtres humains, comme vous et moi. Leur vie est en danger, ils ont froid et ils ont faim. Nous devons leur porter secours !

  Jean-Louis confirme et amplifie par des mouvements de tête ces paroles alarmistes. Aucun de nous ne réagit. Personnellement, je ne sais quelle attitude adopter. Seb plaisantait justement sur les effets du gel, affirmant qu’un hiver bien rigoureux était excellent pour supprimer la vermine. Il écoute l’abbé sans rien dire.
  J’imagine que ma nouvelle amitié avec ce dernier n’est pas étrangère à son irruption ici, je lui ai promis de l’aider pour ses subventions. Mais il ne frappe pas à la bonne porte, mes camarades de jeux ne seront jamais des adeptes de l’économie solidaire.
 Ma gêne devient vite perceptible, je finis mon verre, croyant ainsi me donner une contenance. Janine réagit la première :
— Il me reste un fond de bœuf bourguignon du service de midi. Les fines bouches qui vous observent n’y ont pratiquement pas touché.  
   Je baisse la tête, pris en faute, aussi pleutre que mes camarades face à celle que je voudrais séduire. Jouant avant son tour, Jean-Marie marmonne sans regarder l’abbé :
— Vous voulez que je donne la main aux fanatiques qui veulent ma peau et celles de tous les camarades du parti ?
— Ceux dont je parle n’ont rien à voir avec les égorgeurs de l’état islamique ni avec les truands de la banlieue et du faubourg !
  Robillard pose une carte en soupirant :
— …ça, c’est encore à vérifier…
 L’abbé le fusille du regard et lui rétorque d’un ton sec :
— Ton frère va bien ? Les misérables qui agonisent au pied des remparts ne s’engraissent pas en vendant de la drogue ou grâce à des petits trafics de braconnage. Ils chassent les rats et mâchent le cuir des peaux pour leurrer la faim qui les tenaille !
  Robillard regarde ses cartes et attend désespérément le soutien d’un de ses camarades de jeu. Benoît vient à son secours :
— Quand ils font la manche au soleil de la belle saison en picolant avec l’argent qu’on leur donne, tous ces professionnels du rien faire, ça ne les dérange pas de regarder ceux qui s’éreintent au boulot.
  Seb renchérit :
— Ouais ! C’est comme dans la fable de La Fontaine.
  Alors que je devrais prendre le parti de l’abbé, je reste sans rien dire, idiotement spectateur, écoutant les uns et les autres, souriant parce que Seb empoche un pli difficile. Ce geste lui donne un peu de contenance alors qu’il tente d’argumenter son apriori contre les sans-abris :
— L’été ? On les appelle les sénateurs de la misère. Ils se prélassent en terrasse et me prennent une table toute l’après-midi pour siroter un seul café. Sincèrement, vous ne voyez pas que ces salopards profitent du système toute l’année et qu’aujourd’hui ils pleurent en espérant avoir plus ? Vous croyez qu’il y en a des sincères dans le tas ? C'est trop facile. Les Français, ils ont tous la démarche des crabes, égoïstes et profiteurs de système. Quand ils cherchent du travail, c’est qu’ils sont en fin de droit. Et ne me dîtes pas que c’est une exception, cette affirmation, je l’ai entendue mille fois… Ouvrez les yeux monsieur l’abbé ! Malgré tout le respect que j’ai pour vous, je dois vous dire qu’ils vous apitoient de la main droite et nous entubent de la gauche, voilà la vérité. La seule solution efficace serait de les enfermer tous dans leur taudis, au pied des tours, et de les écraser à l’intérieur comme on noie une portée de chats dans une mare !
  Le visage du bistrotier, déjà naturellement couperosé, est devenu écarlate, terminant sa tirade à bout de souffle, à la limite de l’apoplexie. L’abbé lui répond posément :
— Je comprends la défiance que vous tous ici pouvez avoir mais il ne s’agit pas aujourd’hui de Français, d’arabes, de chinois ou de martiens ! Je vous parle d’enfants squelettiques et de parents désemparés, qu’importe leur origine. Ceux-là n’ont pas les poches pleines de l’argent des trafics ni de leur droit au chômage, ils ne touchent aucun subside de l’état.  Ceux-là étaient, avant de se retrouver dans le dénuement extrême, de petits commerçants, des riches, des pauvres, des ouvriers. C’est la tourmente, la vraie, la terreur qui guillotine, celle d’Al-Qaïda, des exciseurs de petites filles, des intégristes et des extrémistes de tous bords qui les a jetés sur les routes. Et si ce n’est pas l’horreur d’une guerre qui les a forcés à tout abandonner, la faim et le dénuement restent des motifs suffisants et légitimes, non ? Rien n’est définitif, jamais. Si une révolution saccageait notre royaume, il ne faudrait pas longtemps pour que nos petites vies de bonheur volent en éclats !
  Au fur et à mesure de son propos, il s’emporte lui aussi et hausse le ton imperceptiblement :
—Oh ! Bien sûr ! Vous vous apitoyez en regardant un reportage sur la misère, à la télévision, entre le fromage et le dessert, quand on exhibe devant vous un enfant du Sahel mourant de faim dans les bras d’un journaliste en course pour le prochain grand prix du festival. Vous gobez alors des commentaires savamment dosés qui jouent de vos sentiments et vous versez ou retenez quelques larmes, le mouchoir d’une main et une bière de l’autre. Certains d’entre vous iront jusqu’à échanger une pièce, le dimanche à la messe, contre une justification de bonne conscience. Aujourd’hui il faut agir, ici et maintenant, des gens meurent de froid et de faim à côté de chez vous. Il n’est plus temps de leur faire la morale !
   L’abbé montre du doigt l’extérieur. La rue est sous la neige et les vitres du bar sont couvertes de givre. Pas besoin de s’aventurer bien loin pour comprendre le contraste des températures, dehors est aussi froid qu’un congélateur.
— Croyez-vous que quelques cartons entassés suffiront à protéger les plus faibles ?
  À  cet instant, Janine sort de sa cuisine et pose un énorme faitout sur une des tables du bar.  
— Tenez. Pour aujourd’hui, je n’ai que ça. Demain, je vous prépare de la rouelle de porc. J’ai de la viande plein mes réserves et je m’étais promis de vider le tout avant le printemps.
  Seb en profite pour avoir le dernier mot, laissant croire qu’il avait personnellement commandé à sa femme de donner aux pauvres les restes du midi :
— Je vous préviens l’abbé, je ne pourrai pas nourrir toute la misère du monde à moi tout seul.


   Jean-Louis me fait signe. J’empoigne le faitout avec lui et nous sortons, laissant la tablée des joueurs de cartes reprendre leur partie et commenter cette intrusion de leur petit espace protégé, avec l’angle d’approche dont ils auront envie.


*





        Tout en suivant l’abbé vers le faubourg, j’aperçois un petit groupe de sans-abris en train de vider une bouteille de mauvais vin et de faire la manche, à la sortie d’un cinéma. Une bâche plastique tendue entre un lampadaire et un panneau de signalisation les protège du vent.
  Ils piétinent pour se réchauffer, tout en braillant des conneries :  
— Étonnant qu’aucun agent de police ne les ait encore délogés.
  L’abbé les interpelle, ils refusent notre aide. L’alcool les rend fous. L’un d’eux est en train de vomir à quelques mètres de ces congénères, il est vraiment très mal en point.  
  Qui étaient-ils avant de sombrer dans ce grand n’importe quoi? Ont-ils perdu tout instinct de survie pour écluser autant et devenir des loques quasi inhumaines ? Vivre demanderait donc un effort si important que glisser jusqu’au point de non-retour s’avère toujours plus facile ? Me faut-il donner une pièce à ces miséreux ? N’est-ce pas les enfoncer un peu plus dans leur dépendance puisqu’ils refusent de rebondir ? Ceux-là n’ont rien à voir avec les enfants des favelas ou les petits mendiants de Phnom Penh. Je prends la décision, quoiqu’il m’en coûte, que les gens de ma maison seront désormais au service des plus démunis : leur déchéance me fait peur.

*




  Depuis cette décision et maintenant chaque jour, Maria prépare une soupe aux fèves, tandis que Titou et le jardinier sont réquisitionnés pour aider à la logistique de ce que nous avons baptisé nos « popotes du cœur ».
   Le vieux camion dépenaillé de Jean-Louis est idéal pour acheminer  jusqu’à la petite place des Forges notre soupe populaire, ainsi que les énormes pains de campagne commandés spécialement au boulanger du quartier.

  Jouer au philanthrope galvanise notre petit groupe, chacun prend son rôle très au sérieux. Notre initiative est accueillie avec enthousiasme et dès le deuxième jour, la file d’attente est si longue que les parts doivent être rationnées, tout le monde se donne le mot.
  Devant faire face à un nombre grandissant de demandeurs, nous sommes bientôt obligés de structurer notre action et nous imaginons, à cet effet, une association à but non lucratif, afin d’être pris au sérieux par les officiels de la cité.
  C’est une excellente idée. Grâce à cette nouvelle organisation, une subvention nous est immédiatement allouée, permettant l’emploi à mi-temps de Jean-Louis et l’achat, pour lui, d’un camion neuf, ce qui le comble de bonheur. La taxation qui pénalisait son commerce traditionnel ne lui avait jamais permis un tel luxe.
  Nous prévoyons déjà que dans les années à venir notre activité se développera aux périphéries de toutes les villes de la région. Mais pour l’instant, l’abbé doit se rendre à l’évidence, il ne pourra pas nourrir la moitié de la banlieue avec de simples charrettes de soupe. C’est donc à contre-cœur que nous sommes obligés de définir un profil des bénéficiaires, entraînant mécontentement et incompréhension.
  Heureusement, une escouade de municipaux veille au bon déroulement des distributions. Il est difficile de faire admettre aux premiers servis qu’ils doivent céder leur place aux autres.

  J’espère secrètement voir Yasmine. Notre rencontre ici serait aussi improbable qu’une scène de cinéma. Elle serait affamée, je serais son sauveur.
  C’est ridicule, je n’arrive pas à tourner la page. Pourtant, je crois avoir tout essayé : la colère, les pleurs, la médisance, l’alcool, les médicaments. Elle demeure au-milieu de mes rêves et je l’idolâtre comme un idiot.
  Maria me répète que j’accorde trop d’importance à cette rencontre, que le manque d’amour  me trompe et que ce mot magique ne s’écrit pas toujours avec un grand A. Elle est gentille Maria, elle n’a toujours voulu que mon bonheur. Hier encore, elle blâmait mes dérives et mes abus, aujourd’hui elle les regrette presque.  

  Personne ne peut comprendre le plaisir qui me submergeait dans les bras de cette fille. Sa présence était une plénitude indescriptible, un bien-être immense. Avec elle, je n’avais pas peur. Dommage que le plaisir n’ait pas suffi à nous inventer un futur. Yasmine a certainement quitté la région et fui ce froid polaire. À  sa place, c’est ce que j’aurais fait.
  L’hiver s’éternise.
  Rançon du succès, nos distributions de nourriture deviennent difficilement gérables. L’agressivité est de plus en plus palpable. Ceux à qui nous devons refuser l’accès aux dons crient à l’injustice et à la discrimination, considérant que cette aumône est un droit acquis. La police municipale est prise à partie tous les jours :
—  … Ce n’est pas de notre faute si le marché de la halle aux grains est vide et si vous n’avez rien à manger et non ! Les fonctionnaires ne sont pas responsables des températures et de la météo !
— Peut-être, mais qu’il pleuve ou qu’il neige, la soupe vous est toujours servie !
— Dis donc toi, rien ne t’empêchait de postuler à mon poste quand tu avais vingt ans…
— C’est un argument ça ?
— Nous vous donnons à manger, soyez déjà heureux. Allez, reculez ! Et puis vous vous trompez de cible : ce sont les banquiers et la finance qui cassent les cours et inventent des pénuries. Quand ils spéculent sur le grain ou sur l’argent, ils se moquent éperdument des conséquences sur le quotidien des petites gens. Ce sont eux les affameurs, pas moi !
—  Je dis que c’est de la faute de tout le monde, vous les égoïstes primaires, les ronds de cuir, fonctionnaires, notables obèses. Vous aurez demain votre photo dans le journal parce qu’aujourd’hui vous nous sauvez la vie alors que tout le reste de l’année vous êtes des aveugles en face de notre misère ! Vous vous prélassez dans les hôtels de luxe pour citoyen ordinaire, sur des plages dorées, jouant aux millionnaires miniatures et nous, nous, nous sommes vos gentils Français, gentils Sauvages ?! …Nous avons tout juste le droit de survivre,  à condition de rester sagement assis sur vos tas d’ordures, occupés à trier votre merde, relégués au rang de sous-hommes avec ces miséreux qui découpent vos paquebots de croisière pour trois francs six sous de l’autre côté de la planète !

  Ce pauvre diable est un possédé. Il déblatère son mal-être et son visage devient une grimace monstrueuse. Sa diatribe est de plus en plus incohérente :
—  Nous ne sommes plus des enfants que l’on attache toute une vie à une machine à coudre. Attention, messieurs les beaux seigneurs ! Attention au point de rupture, après vient la douleur ! Si le bon sauvage se réveille cannibale, ses envies grossiront comme un bubon de peste et il sera alors capable d’égorger son maître !!!
  Espérant le raisonner, ou tout au moins le calmer, je m’approche de lui mais n’ai pas le temps de comprendre ce qui m’arrive.
  Il se jette sur moi, brandissant un couteau qu’il tenait caché dans sa manche.
  Par chance pour ma vie, il ne va pas au bout de son geste et s’écroule à mes pieds. Le policier après qui il en avait, vient d’avoir le réflexe de dégainer son arme.
  Un moment de confusion suit cet acte désespéré. Des femmes crient. Un demi-cercle se forme instantanément autour de nous et puis recule, instinctivement. À la vue de la flaque de sang qui s’étale lentement autour du corps inerte, beaucoup déguerpissent sans attendre la suite.
  L’auteur du coup de feu me prend à témoin.
— Il était devenu fou ! Il tenait un discours insensé, complètement embrouillé, sans queue ni tête…  
  L’abbé s’est lui aussi précipité. Trop éloigné de nous, son cri n’a pu stopper le geste du malheureux. Tout a basculé si vite.



  Ce jour-là, mon engagement aux côtés de l’abbé a bien failli tourner court, et j’ai encore beaucoup de mal à accepter ce drame.
  On devrait toujours pouvoir éviter les tragédies, arrêter la main des tueurs, tout comme la folie des conducteurs ivres ou les tramways qui ne freinent pas assez vite. J’aurais dû anticiper, comprendre que ce désespéré était capable du pire. On a beau me répéter que cet homme a été le seul responsable de sa mort, je ne peux oublier son visage, sa haine et sa violence m’ont paru si incompréhensible et soudaine.

— Patrizio, il n’y a pas d’ambiguïté possible, c’était de la légitime défense. Nous avons besoin de toi, les distributions ne doivent surtout pas cesser, bien au contraire, le froid empire toujours. Ce mois de janvier est le plus glacial jamais répertorié dans les archives du royaume. On ne peut pas laisser crever de faim les plus fragiles.

 À l’opposé de ces paroles réconfortantes, Seb et les deux cousins de Gaspard me serinent depuis cet accident avec leur définition de la nature humaine, m’affirmant que cette tentative de meurtre est la preuve que si l’on tend la main à un chien, il essaiera toujours de vous mordre.
  Je ne cherche plus à les convaincre. Ils auront beau dire, je ne voterais pas pour cela pour le premier parti populiste venu. Je voudrais seulement qu’ils disparaissent tous les deux de mon histoire.
Frédéric Prunier
Frédéric Prunier

Nombre de messages : 3568
Age : 62
Localisation : MONTLUCON
Date d'inscription : 08/09/2011

http://www.quai-favieres-antiquites.com

Revenir en haut Aller en bas

Enfin une bonne nouvelle (18) Empty Re: Enfin une bonne nouvelle (18)

Message  jeanloup Mer 27 Mai 2015 - 15:04



Il fait un peu trop froid pour moi, j’ai du me couvrir pour te lire.
C’est très bien raconté mais c’est tellement sérieux tout ça. la tristesse de ce type finit par être déprimante.



jeanloup

Nombre de messages : 112
Age : 108
Localisation : choisy le roi
Date d'inscription : 23/03/2015

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum