Poème à l'Erythrée
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Poème à l'Erythrée
Je viens d'écrire ce poème à l'Erythrée.
Comme les réfugiés du pays d’Erythrée
Franchissent jusqu’à nous dans d’instables navires
Aux inlassables flots qui souvent les chavirent
La mère ensoleillée, la méditerranée,
Tout ainsi sous l’assaut ivre de cruauté
Des Huns qui de partout déferlaient sur l’Empire
Fuyaient vers nos légions, affolés de périr
Des barbares sans nombre implorant la pitié,
De même du regard je mendie sans cesser
Quelque amour de la part des beaux hommes musclés
Dont le corps impérieux me rend leur amoureux
Non ! Il faut envoyer nos armées chez les Huns
Il faut les écraser, qu’une fois dans les liens
Ils acceptent enfin nos baisers malgré eux.
Comme les réfugiés du pays d’Erythrée
Franchissent jusqu’à nous dans d’instables navires
Aux inlassables flots qui souvent les chavirent
La mère ensoleillée, la méditerranée,
Tout ainsi sous l’assaut ivre de cruauté
Des Huns qui de partout déferlaient sur l’Empire
Fuyaient vers nos légions, affolés de périr
Des barbares sans nombre implorant la pitié,
De même du regard je mendie sans cesser
Quelque amour de la part des beaux hommes musclés
Dont le corps impérieux me rend leur amoureux
Non ! Il faut envoyer nos armées chez les Huns
Il faut les écraser, qu’une fois dans les liens
Ils acceptent enfin nos baisers malgré eux.
Lary456- Nombre de messages : 82
Age : 59
Date d'inscription : 15/12/2011
Re: Poème à l'Erythrée
Salut Lary,
Il me semble qu'une lecture du poème pourrait faire comprendre qu'il faut accueillir les réfugiés d'Erythrée "pour en faire notre quatre heures". C'est le "malgré eux" du vers final qui serait maladroit à mon sens, parce que la métaphore me semble simplement romantique : de la même façon que l'on peut gagner l'amour en se portant au secours de l'être aimé, il y aurait quelque chose de semblable à obtenir en accueillant les réfugiés.
Il y a aussi que l'on n'a jamais pu vraiment aller "chez les Huns", ils étaient semi-nomades je crois, ils n'avaient pas de villes et leurs territoires tenaient à leurs présences dessus, mais bon, le poème n'est pas un traité historique bien entendu, et d'ailleurs "chez les Huns" évoquent plus sûrement le territoire conquis, c'est à dire par rapport au poème : "chez les barbares".
Il reste néanmoins que le poème avance une solution militaire, et je voulais juste ajouter que comme pour la difficulté d'aller chez des gens qui n'ont pas vraiment de maisons, il serait sans doute très difficile de résoudre au combat les problèmes de l'Erythrée. Pour ce que j'en sais, les peuples soumis à l'oppression là-bas ne sont pas chassés de leurs villes mais pourchassés dans leur vie tribale d'éleveurs, de semi nomades. À moins de leur fournir une escorte pendant longtemps, de fusiller du regard des satellites leur désert pour s'opposer aux raids de leurs oppresseurs, il n'y a pas de solution aussi simple que de bombarder des cibles fixes ou protéger des lieux délimités, ou même des voies de communication établies.
Quoi qu'il en soit, l'idée reste généreuse au sens où le respect, la réponse au lieu de l'indifférence, est la seule arme contre le mépris à mon avis aussi, et qu'il n'est pas bon de laisser des tortionnaires se nourrir de populations affaiblies jusqu'à temps qu'ils acquièrent la force de s'en prendre à nous.
Il me semble qu'une lecture du poème pourrait faire comprendre qu'il faut accueillir les réfugiés d'Erythrée "pour en faire notre quatre heures". C'est le "malgré eux" du vers final qui serait maladroit à mon sens, parce que la métaphore me semble simplement romantique : de la même façon que l'on peut gagner l'amour en se portant au secours de l'être aimé, il y aurait quelque chose de semblable à obtenir en accueillant les réfugiés.
Il y a aussi que l'on n'a jamais pu vraiment aller "chez les Huns", ils étaient semi-nomades je crois, ils n'avaient pas de villes et leurs territoires tenaient à leurs présences dessus, mais bon, le poème n'est pas un traité historique bien entendu, et d'ailleurs "chez les Huns" évoquent plus sûrement le territoire conquis, c'est à dire par rapport au poème : "chez les barbares".
Il reste néanmoins que le poème avance une solution militaire, et je voulais juste ajouter que comme pour la difficulté d'aller chez des gens qui n'ont pas vraiment de maisons, il serait sans doute très difficile de résoudre au combat les problèmes de l'Erythrée. Pour ce que j'en sais, les peuples soumis à l'oppression là-bas ne sont pas chassés de leurs villes mais pourchassés dans leur vie tribale d'éleveurs, de semi nomades. À moins de leur fournir une escorte pendant longtemps, de fusiller du regard des satellites leur désert pour s'opposer aux raids de leurs oppresseurs, il n'y a pas de solution aussi simple que de bombarder des cibles fixes ou protéger des lieux délimités, ou même des voies de communication établies.
Quoi qu'il en soit, l'idée reste généreuse au sens où le respect, la réponse au lieu de l'indifférence, est la seule arme contre le mépris à mon avis aussi, et qu'il n'est pas bon de laisser des tortionnaires se nourrir de populations affaiblies jusqu'à temps qu'ils acquièrent la force de s'en prendre à nous.
Re: Poème à l'Erythrée
Que d'intérêt pour mon petit poème ! Je l'avais oublié. Il me semble qu'en premier je voulais me comparer aux Erythréens. De même qu'ils implorent notre secours, de même j'implore celui des beaux garçons. Dans la deuxième strophe, je pense aux innombrables flots de réfugiés qui fuient les horreurs de Daesh et je les compare aux Barbares qui fuyaient face aux hordes des Huns. Et puis c'est un renversement. C'est en fuyant devant les Huns que les Barbares ont envahi l'empire romain. Alors je me compare à un empereur romain. La seule solution est de combattre les Huns. C'est eux qu'on se propose de mettre "dans les liens". Donc..suivez mon regard.
Ma solution est d'installer sur place des zones refuges, qu'elles nous soient librement concédées par les Etats ou confisquées s'il le faut. (en effet je pense la situation en termes religieux : tous ces réfugiés se pourrait bien être "moi" dans ma recherche du paradis. Si je les rejette c'est moi que j'exclus du paradis. D'un autre côté il n'y a pas de place ici. Donc c'est chez eux qu'il faut intervenir pour y créer le paradis.)
Ma solution est d'installer sur place des zones refuges, qu'elles nous soient librement concédées par les Etats ou confisquées s'il le faut. (en effet je pense la situation en termes religieux : tous ces réfugiés se pourrait bien être "moi" dans ma recherche du paradis. Si je les rejette c'est moi que j'exclus du paradis. D'un autre côté il n'y a pas de place ici. Donc c'est chez eux qu'il faut intervenir pour y créer le paradis.)
Lary456- Nombre de messages : 82
Age : 59
Date d'inscription : 15/12/2011
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